Découverte Québécoise entre tourisme et travail.

Pour une fois, nous partons sans enfants car c’est une opportunité professionnelle qui nous amène au Canada, au Québec et plus particulièrement à Montréal.

Entre quatre jours de congrès, on se pose 3 jours de visites sur Montréal et 3 jours de visites sur Québec. On va faire un peu de tourisme entre une intervention de Thomas au congrès des hôteliers québécois.

Je rêvais de grands espaces, de traineaux à chien mais c’est trop court et la saison intermédiaire ne s’y prête pas. On va en profiter pour marcher, faire des musées, des expos. Montréal comme Québec sont riches d’histoires, de cultures diverses et internationales.

On réserve juste l’aérien (450€ aller/retour sur Air France/personne), le train jusqu’à CDG (80€/personne) et l’hébergement sur place (il y en a pour tous les gouts, toutes les bourses et le dollar canadien nous est favorable).

23 Novembre 2017

C’est le grand jour on s’est équipé pour notre échappée canadienne avec des blousons efficaces, des gants et de bonnes chaussettes. Même si notre séjour sera très citadin, on veut pouvoir marcher dehors et profiter à fond. L’inconvénient de cette destination à cette époque de l’année c’est qu’il est difficile de voyager léger alors une valise chacun avec un bagage à main en prime.

8h30, le train Angers/CDG est à l’heure, on a un peu de marge à l’arrivée mais avec les passages de sécurité désormais il vaut mieux compter 3 heures d’avance que deux. L’expérience aéroport est de plus en plus pesante et sans humanité.

Sortir ses étiquettes pour la valise sur une borne sans y passer 20mn (c’est fait), faire la queue pour déposer sa valise, refaire la queue pour passer la sécurité électronique (pour les passeport biométrique) dans un sas en verre ou vous devez mettre votre empreinte trois fois avant d’ouvrir le sas, passer la douane, passer la sécurité sans chaussures, sans ceintures, vider son sac, se rhabiller…  Hourra on est en salle d’embarquement il nous reste 15 minutes.

Le seul avantage pour moi c’est que cela me laisse moins de temps pour avoir peur, mon cachet magique est avalé, je peux monter à bord il est 13h00.

Le vol de 7 heures se passe bien malgré quelques turbulences, la vue est dégagée c’est magnifique.

On atterrit sur Montréal vers 15h00 (6 heures de décalage en moins ça pique). Le St Laurent nous accueil, le paysage est un peu terne mais la neige est passée et repartie, l’herbe n’a pas apprécié.

Le temps de récupérer les bagages et la nuit tombe, à cette époque c’est 16h30, c’est un choc et cela va limiter nos expéditions en plein air. Un gentil chauffeur (service plus pour les congressistes) nous amène à notre premier Hôtel au cœur de Montréal, au pied du Mont-Royal, le Cantlie Suites.

Accueil chaleureux, chambre immense, lit king size au 23ème étage, la vue est terrible. On comprend mieux leurs impressions (aux nord américains) de très petites chambres quand ils viennent en Europe.

On s’installe mais la fatigue commence à venir, on veut résister et aller diner pour se coucher vers 21 heures. Un petit tour à l’air libre (-3°C) rien de tel pour se vivifier, le quartier est vivant et nous trouvons notre bonheur en 5 minutes, pour un diner typique au Firegrill. Sachez que les canadiens dinent (souper) tôt entre 17h30 et 19h30, on peut trouver des restos fermés si on traine trop.

Accueil chaleureux, quelle bonheur (même si l’on sait que le salaire lié au pourboire doit y aider beaucoup, c’est très appréciable), le restaurant est cosy et nous commençons avec une bière locale.

Puis poulet BBQ, frites de patates douce pour la suite. C’est copieux donc pas de desserts. On ne va quasiment pas en gouter tant les plats sont copieux.

A chaque repas, pain et beurre (matière grasse, la traçabilité n’est pas au rendez-vous) sont proposés ainsi qu’un verre d’eau glacé d’accueil.

Pour la note, vous devez rajouter le pourboire et le serveur débite votre carte en fonction (en moyenne on a donné 15% du montant total). C’est une petite gymnastique mais il faut y penser tout le temps, dans les boutiques c’est les taxes et elles sont calculées à la caisse.

On file au lit, on ne tient plus à 20h30 on dort, à notre horloge biologique il est 2h30.

24 Novembre 2017

Réveil 5h30, on traine au lit et on profite de la superbe lumière du petit matin, on patiente gentiment jusqu’à 7h30 pour le petit-déjeuner. Nous avons le choix d’un buffet ou d’un service à l’assiette, à la carte. On aime bien tester alors cela sera à la carte (14 dollars/15 dollars canadiens, 9€/10€).  Pain perdu au sirop d’érable pour moi et omelette pour Thomas avec fruits, pommes de terre sautées, bacon ou jambon, jus de fruits et café à volonté (les serveuses passent gentiment vous resservir).

Idéal pour notre programme de marche et de découverte de la ville. On décide de prendre l’axe principale, avenue Ste Catherine, proche de l’hôtel pour commencer. La météo est avec nous, pas de pluie, pas de neige et pas trop froid. Il est tôt et la foule n’est pas au rendez-vous malgré le « Vendredi fou ». On a vu à la TV qu’ils attendaient du monde sur Montréal pour cette journée de soldes.

Nous sommes bien dans une grande ville nord américaine où se mélange ancien et buildings modernes.

Ici le beau CHU tout neuf de Montréal, c’est très agréable de marcher, les rues sont tranquilles, le plan de la ville est compréhensible. On assiste au départ d’une ambulance jaune.

On passe le quartier des spectacles et l’on trouve un espace dédié aux graffitis très sympa. Thomas ne peut s’empêcher de jeter un œil à l’UQAM (université du Québec de Montréal) avec qui un échange est prévu avec l’Esthua d’Angers.

Thomas est scotché devant un bar, discothèque, salle de spectacles, au nom équivoque pour nous, FOUFOUNES électriques (mais ici cela veut dire fesses).

On se dirige ensuite vers la vieille ville avec ses nombreuses boutiques de souvenirs, de fourrures. On n’oublie pas que Montréal fut un au lieu du commerce de la fourrure. Ce qui va capter notre attention c’est une galerie d’art Inuit « Images Boréales » de toute beauté. Toutes ces œuvres (sculptures, peintures, masques) nous ont beaucoup touché, les ours sculptés dans la pierre en particulier sont magnifiques, émouvants, presque vivants. Par contre il faut un budget conséquent pour en profiter à la maison (rien à moins de 300 dollars et plutôt au dessus de 1000 dollars).

 

Il y a beaucoup de boutiques, de restaurants, les décorations de Noël sont déjà là.

On s’offre une pause café dans la chaine très présente ici, Van Houtte, c’est gourmand, une petite salle cosy permet de se poser avec wifi de qualité bien sur (le wifi territorial de Montréal est de très bonne qualité aussi).

On reprend notre marche déjà plus de deux heures on a fait un beau tour, on traverse la place d’Armes de Montréal où des calèches attentent leurs visiteurs.

Puis on passe du côté du quartier chinois et on déjeune rapidement dans un fastfood  « Campo » (poulet portugais nourris aux grains naturels). Le poulet y est décliné en sandwich, en salade, en soupe, grillé entier ou en demi avec des frites:) c’est plutôt bon et le cadre est chaleureux.

Une escale à l’hôtel s’impose, on n’est pas encore raccord avec le décalage horaire. A 15h30 de nouveau frais et dispo, on prend le chemin du Parc Mont Royal à deux pas de l’hôtel (il suffit de remonter la rue Peel).

Ce magnifique espace situé au cœur de la ville est le poumon des montréalais, lieu de vie, espace pour les marcheurs, les coureurs, Vététistes aux beaux jours et ski, randonnée en raquettes,  luge, patin à glace en hiver.

C’est le paradis des écureuils gris, en cette période de début d’hiver sans neige, c’est un peu triste, mais pour marcher au cœur de la forêt en oubliant la ville en dessous c’est top. Des policiers à cheval sont dans les allées pour assurer la sécurité mais la ville est vraiment sure, on ne voit rien, on n’a pas peur (autre point fort de la ville jamais eu aucun sentiment d’insécurité nulle part).

J’adore, cela me rendrait presque possible d’habiter en ville. On croise les marcheurs, les touristes qui font l’ascension jusqu’au chalet du Mont-Royal (construit en 1932 dans le style beaux-arts français pour accueillir touristes et réceptions) comme nous pour profiter du couché de soleil vers 16h30.

La vue est magnifique sur toute la ville, le St Laurent et le chalet raconte l’histoire des lieux des origines de la Nouvelle France à nos jours.

 

On redescend dans le noir mais sans encombre, une petite soupe et au lit à 21h00, on s’améliore.

25 Novembre 2017

Réveil à l’aube et magnifique levée de soleil sur les buildings.

7h30 nous profitons de notre petit-déjeuner dans la belle salle du Cantlie Hôtel avec pancakes et pain perdu. Thomas doit travailler un peu, je pars pour deux heures de ballades dans le parc Mont-Royal.

Je remontre la rue Peel siège de beaucoup de bâtiments de l’université McGill (l’une des plus ancienne du Canada), les étudiants ont un super cadre de travail ici, les universités sont en cœur de ville avec du sport et toutes les commodités autour (je retournerais bien aux études moi).

 

Dés 8h30, Je pars au petit bonheur dans les allées du parc, en ce samedi matin , beaucoup de coureurs entre amis, marcheurs avec leurs chiens, on s’y sent bien et mes amis les écureuils sont au rendez-vous.

Ce parc est superbe, je trouve des pistes de ski de fond, je fais un tour au lac aux castors lieux de rencontre et d’attractions (patinoire l’hiver, pique nique l’été). C’est vraiment une parenthèse enchantée ce parc.

 

La police veille, que se racontent deux voitures de police qui se croisent!!!

A ma grande surprise les allées sont nettoyées de leurs feuilles au karcher (pas de problème d’eau ici).

La pluie commence à tomber, je retourne à l’hôtel chercher Thomas pour aller au musée de Pointe à Callière (cité d’archéologie et d’histoire de Montréal) près du port. C’est l’occasion de tester le métro puisque le temps n’est pas très clément.

Il y fait bien chaud, les stations sont hautes de plafond, ce n’est pas oppressant, de plus comme partout un agent d’accueil est venu à notre rencontre pour nous aider à faire notre choix de ticket (un pass 24h00 est idéal pour nous) et nous indiquer la bonne direction, que du bonheur.

A la sortie nous croisons les pompiers sortant de leur caserne avec leur camion de style américain:)

Le Musée de Pointe à Caillère est un vaste bâtiment sur plusieurs niveaux. Il y a des expositions permanentes, premier égout collecteur, fort de ville-marie, place du marché et l’ancienne douane et des expositions temporaires (pour nous, c’est sur le hockey). Des espaces sont dédiés aux enfants, aux scolaires avec des ateliers archéo-aventures. Pour le tarif comptez 20 dollars (13€) pour un adulte. L’expérience visiteur est très agréable, avec des vidéos projetées qui expliquent l’évolution dans le temps et aussi des parties du sol en verre pour voir les vestiges préservés en dessous.

Un bon moment d’histoire et de découverte comme j’aime. On finit sur l’exposition temporaire sur l’histoire du Hockey avec l’évolution des équipements.

Midi est passé on reprend notre marche et on se fait une halte dans le quartier chinois pour se régaler de spécialités. On en a plein les jambes, on se pose un peu à l’hôtel avant de repartir.

La sieste a été salvatrice, on prend le métro pour le jardin botanique c’est direct pour nous. Quand le temps est mitigé un jardin botanique avec de nombreuses serres chauffées c’est toujours une invitation au voyage et au dépaysement.  Le site du jardin botanique est à côté du stade olympique des jeux d’été de 1976, on en profite pour voir le site de la flamme.

A cette période de l’année les extérieurs n’ont pas grand chose à montrer, on opte donc pour les 6 serres (20 dollars, 13€ par adulte). C’est une visite détente, c’est beau, des petits bancs nous invitent à la contemplation. Nous découvrons en enfilade, la forêt tropical humide, les plantes tropicales alimentaires, les orchidées, les fougères, les bonsaïs et les cactus.

La boutique est très chouette avec des producteurs locaux qui font déguster leurs produits. Je commence mon magasinage de souvenirs avec confitures d’airelles, beurre de pommes et autres douceurs.

Encore un peu de marche pour finir cette belle journée riche, on s’est ouvert l’appétit retour au Firegrill pour de nouvelles découvertes culinaires, les fameuses côtes levées (BBQ), en apéro des petits pain Bao et pour moi pensant manger léger une salade césar « énorme ».

Au lit à 22hh00 on tient le bon bout, demain on change d’hôtel l’accueil du congrès se fait dimanche soir.

26 Novembre 2017

Oh miracle on se réveil vers 7h00, sous la neige, petit-déjeuner, préparation des bagages pour commencer cette matinée.

En fin de matinée on prend le métro direction l’hôtel Intercontinental où aura lieu notre congrès, entre le vieux-Montréal et le quartier chinois.

On change de standing, toujours dans les hauteurs 24ème étage, vaste chambre, vaste salle de bain mais wifi tout pourri et bien ça gâche tout surtout quand on est loin des enfants….

Notre vue sur le Mont-Royal change aussi, la fameuse croix de 33 mètres au sommet du mont est en face de nous. Elle symbolise la promesse de Paul de Chomedey (gouverneur de la Nouvelle France) qui l’érigea après que le fort de Ville Marie fut épargné par la crue en 1643.

Nous partons marcher et manger dans le quartier chinois et nous trouvons un dessert divin dans une boulangerie asiatique, les Dim sum, brioches vapeur version sucrée (insert mangue, noix de coco, haricots rouge…). J’espère les retrouver en France car c’est un régal.

Ici elle sont décorées version Angry birds, Hello Kitty…

27/28/29 Novembre 2017

Nous sommes en mode professionnel, conférences et échanges pro, mais c’est aussi l’occasion de faire des découvertes. Lundi soir, nous sommes conviés à un diner au fameux restaurant 360° degré de Montréal, le Portus , restaurant portugais délicieux de la chef Héléna Loureiro. Une belle expérience de nuit sa vaut le détour pour la vue et dans l’assiette.

Comme nous faisons quelques visites nous avons aussi l’occasion de faire un tour en bus scolaire jaune:)

Nous avons la chance de profiter d’une visite guidée de l’ITHQ Institut de Tourisme et d’hôtellerie du Québec à Montréal (école hôtelière, restaurant et hôtel d’application où l’on peut séjourner et manger).

Notre dernier jour en congrès nous permet de déguster la fameuse Poutine (des frites, une sauce au choix et le fameux fromage en grains) dans le restaurant côté de Montréal, la Banquise.

Puis une marche s’impose pour visiter les fameux souterrains (la ville est traversée de centre commerciaux sous terrains et bien au chaud, de quoi consommer jour et nuit), le palace Reine Elizabeth (son sol interactif, son hall d’accueil lieu de vie avec épicerie fine, bar…),  la vieille ville (vidéo-interactive sur  les murs et une banque transformée en bar magnifique)…

 

Une belle visite qui clôture notre séjour Montréalais en beauté, un cocktail au bar, un club sandwich et on se couche car demain départ 8h30 en bus pour Québec.

30 Novembre 2017

On passe en mode touriste pour 4 jours afin de voir un peu de pays. Direction la gare routière de Montréal pour prendre un bus pour Québec (très simple à réserver en ligne et pour 124 dollars à deux 81€). Elle est grande comme un gare ferroviaire.

Départ 8 heures, il n’y pas foule, le bus est bien à l’heure et on nous charge les bagages (astuce pratique une balance est disponible pou peser les bagages, c’est pratique pour connaitre sa marge de chargement avant le retour;)

Nous avons trois heures de route, le bus est très confortable, prise électrique, porte gobelet, toilette et le soleil est de la partie pour profiter des paysages.

 

L’arrivée sur Québec se fait près du port, il faut encore monter à pied pour atteindre la vieille ville mais c’est une belle marche. Comme d’habitude un local veut nous aider en nous indiquant le chemin vers notre auberge. Nous arrivons enfin à l’Auberge Place d’armes, lieu de nos dernières nuits au Canada (on se fait plaisir) en plein cœur de la vielle ville, en face du fameux , Fairmont Le Château Frontenac.

Nous faisons un voyage dans le temps dans une demeure de charme, fini les grands buildings, cela ressemble beaucoup à Amboise où nous avons été hôteliers dans une demeure du 15ème siècle.

On se sent bien dans le vieux Québec comme dans une ville historique française, on comprend bien l’engouement des américains du nord pour cette ville, c’est un  peu comme aller en France (avec la sécurité en prime, la proximité).

En cette fin de matinée nous partons faire la balade sur les hauteurs de la ville pour nous faire une première idée. Au départ de la terrasse Dufferin (belvédère de Québec datant de 1838) près du château Frontenac, on peut faire la montée sur les hauteurs, la citadelle par des escaliers en bois qui longent le St Laurent. La matinée est fraiche et lumineuse, c’est magnifique. Le funiculaire sur la terrasse permet de relier la vieille ville basse pleine de charme, de boutiques, de restaurants et les décorations de Noël sublime le tout.

 

Après un déjeuner dans un pub pas extraordinaire, nous passons par la case chambre pour un repos bien mérité. Pas faim ce soir, un dépanneur (équivalent de la supérette 24h/24h chez nous) nous fournit fruits pour moi et sandwichs pour Thomas. On profite de la lumière du soir, de la neige qui tombe pour une balade au marché de Noël allemand (petits chalets typiques comme à Munich où nous étions noël dernier).

L’artisanat local est majoritaire mais il y a aussi quelques spécialités allemandes, saucisses, bretzels, vin chaud…

La neige tombe et la vue du Belvédère sous les lumières est féerique. Par contre ça glisse un peu, j’ai testé pour vous la chute sur les fesses, vive les grosses doudounes ça sauve!!!

1er Décembre 2017

Ce matin après un petit déjeuner offert, divin (café à volonté bien sur, service à l’assiette avec un large choix du français, à l’américain en passant par le végétarien, pour moi, fruits frais et toast, confitures), car nous avons réservé en direct.

Nous avons aussi apprécié cette démarche tout à fait sensée, car nous n’avons pas besoin d’un service quotidien en chambre (lire l’article pro de Thomas).

La neige est bien tombée, il est tôt, c’est encore tout blanc, on prend la direction de la citadelle pour une visite guidée enrichissante.

Le paysage enneigé sur le St Laurent est de toute beauté.

La citadelle héberge le 22éme régiment canadien francophone (un des trois régiments d’infanterie du Canada) dont la devise est « Je me souviens »  (pour le souvenir des soldats morts aux combats mais aussi initialement en tant que québécois « je me souviens que né sous le Lys je crois sous la rose ») et son emblème le castor.

La visite de la citadelle (fort de style Vauban) se fait en deux parties, une première partie musée en visite libre (les champs d’action du régiment y sont racontés avec surtout les hauts faits du 22ème régiment durant la 1ère et 2nde guerre mondiale), c’est très émouvant et bien structuré,

 

puis un guide vous fait faire le tour de la citadelle en français ou en anglais (comptez deux heures, et si il y a du monde l’attente entre les deux peut s’allonger). La boutique, les distributeurs de boissons et de snacking qui se trouvent juste après le musée permettent de patienter avec plaisir avant la visite des extérieurs.

 

Pour finir une vidéo du site de la citadelle

La marche ça creuse, un délicieux déjeuner avec des amis nous attend à la « Brasserie Jules » (je l’ai envoyé en photo à mon jules), cuisine française de qualité dans un environnent de type bistro parisien.

Un petit temps calme s’impose, on doit récupérer une voiture de location ce soir à 17h00 au Hilton de Québec pour se balader un peu. Oh surprise notre petite location s’est transformée en gros Dodge Caravan toutes options, sièges chauffants, démarrage et chauffage commandable à distance (suite à un accident de la voiture réservée). Pas de problème on va faire dans la grosse voiture comme les locaux et c’est vrai que c’est pas mal. Dans la foulée on se fait une immersion dans la culture locale en passant la soirée dans un gros centre commercial (pratique pour ramener plein de cochonneries) et un petit tour au Walmart. On est bien en Amérique du nord, tout est « plus plus » (jus fruits de 5L, café Mc Do ou Starbuck..).

 

On se fait un asiatique rapide et au lit, demain journée en extérieure. Attention pour se garer sur Québec c’est pas simple, payant partout et il a des zones réservées, merci encore au gentil monsieur qui nous a expliqué que certaines places n’étaient pas accessibles à tous.

2 Décembre 2017

Après notre délicieux petit-déjeuner, on rejoint la ville basse où nous attend notre Dodge pour de nouvelles aventure, direction le Parc de la Chute Montmorency.

On arrive par le bas pour commencer mais le funiculaire est fermé, on voit les rails du petit-train qui doit officier l’été. On reprend la voiture pour rejoindre le haut des chutes et se promener un peu. Le mélange eau, neige, glace est très beau. A cette époque et à cette heure on est peu nombreux. L’été cela doit être autre chose, en plus il propose une tyrolienne entre les chutes, effet wahoo garanti.

 

On en a pris plein les yeux et les poumons, on traverse le pont pour faire le tour de l’île d’Orléans. L’île est un lieu de villégiature charmant où résident aussi , producteurs de fruits et légumes, élevages mais malheureusement pour nous à cette époque (en plus juste avant les fêtes) c’est bien calme. Nous ne visiterons que la chocolaterie de l’île .

Il est plus de 14h heures n’ayant rien trouvé pour déjeuner on se rabat sur le « continent » et testons une chaine, le St Hubert!!! expérience à ne pas renouveler.

On rentre pour faire le marché du vieux port pour faire le plein de victuailles (sirop d’érables, fudge,  cranberries…), il y a beaucoup de produits frais locaux, on voit enfin de beaux produits.

Il ne reste plus qu’à préparer les valises, demain on prend la route pour Montréal où nous rendrons notre voiture.

3 Décembre 2017

Dernier petit-déjeuner délicieux, le végétarien avec un super smoothie est top.

Heureusement un stop voiture est possible devant l’hôtel pour nous permettre de charger les bagages qui se sont bien alourdis après les petits marchés locaux.

Nous prenons la route vers Montréal en fin de matinée, le temps est clément, nous commençons par de la 4 voies avant de bifurquer sur le Chemin du Roy (route touristique  de 280 km) pour profiter des paysages.

Nous visitons le musée québécois de culture populaire de Trois Rivières,   c’est charmant et cela nous permet de faire une pause.

Nous reprenons la voiture et choisissons de manger en route dans un 24/24 typique à l’américaine.

C’est jour de brunch en libre service, à volonté, on y voit des familles, des groupes d’amis, c’est typique. Le service est efficace, l’accent québécois bien plus prononcé, on opte pour un repas rapide, il reste un peu de route.

On approche, la circulation se densifie, mais la route est vraiment sure, la limitation est à 100km/h. Il nous faut rendre la voiture à l’aéroport avant de passer aux heures d’attentes liées à l’enregistrement, la douane, la sécurité. On passe en mode bétail, c’est le pire moment du voyage.

Enfin en salle d’embarquement vers 17h45, juste le temps de dépenser les derniers dollars au duty free. C’est parti pour un vol retour de nuit très calme et avec pas mal de sommeil heureusement.

4 Décembre 2017

Retour en France 7 heures du matin, pas frais et une journée à enchainer mais c’est le jeu du voyage;) Pas de chance ce matin, on avait pourtant récupéré les bagages dans un temps record. On loupe notre train à CDG car la douane a contrôlé tous les passagers des vols de ce matin. On prend donc un taxi (plus d’1h30 dans les bouchons) pour retrouver la Gare Montparnasse et un train qui nous ramènera à Angers en fin de matinée.

On aime/On aime pas

On aime

L’accueil, la chaleur humaine des québécois, quel plaisir de se sentir considéré tout au long de notre parcours de visite, au restaurant, dans les boutiques, au musée et même dans la rue par les passants. Vous trouverez toujours de l’aide si vous demandez et même parfois on vient vers vous quand  vous semblez perdu aussi bien à Montréal, qu’à Québec. On a du boulot…

On aime pas

Le surchauffage (plus de 22°C) dans tous les espaces publics, à cette époque de l’année (négatif dehors pas plus de moins 8°C), on passe son temps à se couvrir, découvrir, on pique des suées, on a le nez tout desséché…

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